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Eragon de Christopher Paolini

juillet-eragon1Dans le cadre des Lectures Communes 2016, je devais lire au mois de juillet Eragon, le premier tome de la saga L’héritage écrite par Christopher PAOLINI durant les années 2000.

Je n’avais jamais lu cette saga et en avais seulement entendu parler par mon petit frère. Je finissais mon lycée quand ce tome est sorti et je m’essayais à d’autres genres à l’époque. J’avais donc comme seul point de repère le film qu’on m’avait dit fort mauvais. J’étais assez peu enthousiaste par ce livre mais j’ai été assez agréablement surprise.

L’histoire

 » Eragon mène une vie simple, jusqu’au jour où il ramasse dans la forêt une étrange pierre bleue. Le garçon découvre qu’il s’agit d’un œuf et assiste bientôt à la naissance…d’un dragon! En décidant de l’élever, il devient Dragonnier, héritier d’une caste d’élite que le terrible roi Galbatorix veut éliminer. Eragon n’a que seize ans, mais le destin du royaume de l’Alagaesia est entre ses mains. » (quatrième de couverture)

On suit dans ce tome Eragon et sa dragonne Saphira. Ce dernier aidé d’un vieil homme mystérieux, Brom, va apprendre à devenir dragonnier, à prendre ses responsabilités et à faire ses propres choix dans un monde où la rébellion lutte sans fin contre le roi Galbatorix. Il s’agit clairement d’un roman d’apprentissage qui permet au héros de grandir et de s’assumer. On voit au fil des pages Eragon s’affirmer.

Ne vous attendez pas à une lutte directe contre Galbatorix, Eragon n’est pas encore prêt. Cela viendra sûrement dans les tomes suivants. L’ennemi de ce tome est une Ombre, un sorcier noir. Pour le reste, je vous laisse découvrir par vous-même.

Mon avis

J’ai réellement pris plaisir à lire ce livre malgré mes réticences. Le style est simple et fluide et convient parfaitement à des adolescents et même à des plus grands. J’ai regretté le manque d’originalité. Christopher Paolini s’est énormément inspiré de la fantasy tolkienienne et j’ai donc pas eu de surprise dans l’intrigue et le déroulement des évènements. Il reste que le roman est efficace et qu’on se laisse facilement prendre au jeu.

eragon film

Il n’y a pas de comparaison possible avec le film, le livre est beaucoup plus intéressant. Il manque toute la partie sur la construction de la relation avec Saphira, entre autres. Que vous ayez apprécié le film ou non, n’hésitez pas à partir à la découverte de cette saga. De plus, il parait que l’auteur arrive à prendre de la distance avec les influences tolkieniennes.

Pour conclure

J’ai passé un agréable moment avec Eragon et Saphira malgré certaines maladresses de l’auteur et de trop nombreuses ressemblances avec Tolkien. C’est un joli roman jeunesse de fantasy qui s’améliore avec le temps, parait-il. Je suis assez curieuse de savoir ce qu’il devient d’eux, peut-être serai-je tentée par la lecture des autres tomes. Le temps me le dira.

Vous pouvez trouver d’autres critiques de ce livre sur les blogs de La Critiquante et de Virginy.


Références : PAOLINI, Christopher. L’héritage. Tome 1, Eragon. Paris : Bayard jeunesse, 2004.

5 réflexions au sujet de « Eragon de Christopher Paolini »

  1. Eragon était le premier roman de Paolini et il était un tout jeune adolescent quand.il l’a écrit. Malgré les maladresses du style d’écriture et les trop grandes ressemblances avec Tolkien, je reste tout de même admirative du travail fourni. J’ai lu ce tome au moment de la sortie du film (pour ma part, je l’avais bien aimé avec mention bien à Jérémy Irons et Robert Carlyle), il faudrait que je lise les trois autres tomes…

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  2. J’ai tout de même relu le premier tome, mais il reste beaucoup trop influencé par Tolkien pour moi, et je ressors toujours extrêmement frustrée de ce que je ne peux m’empêcher de regarder comme un plagiat (surtout quand on a lu le Silmarillion, on multiplie les références par deux, y compris les noms propres à peine voilés, pour certains, quand ils le sont…). J’aurais aimé lire ce même livre, parce qu’il y a quand même un peu d’originalité dedans entre les copié-collé de Star Wars et du Seigneur des Anneaux, mais avec plus de maturité, plus de travail personnel. C’est pour moi un bon premier jet, mais pas un bon roman, ado ou pas (Essayez Flavia Bujor par exemple, éditée à peu près à la même période – elle avait le même âge mais on sent qu’il y a eu un vrai travail d’édition derrière, et pas papa et maman Paolini qui ont dit : c’est bien fiston t’as pondu un truc pas trop mal, donc on te publie). Le deuxième tome m’a définitivement perdue, déjà parce que je n’ai pas vu assez d’évolution à mon goût, même si je dois reconnaître qu’il y en a comparé au premier tome, et d’un ressort scénaristique qui m’horripile dans toutes les histoires et qui chez Paolini prend malheureusement des dimensions qui durent plusieurs chapitres… Du coup je n’ai jamais lu la fin de la série, et je n’en ai toujours aucune envie. Et Paolini ne pourra se défaire de toutes les influences tolkieniennes puisqu’il a donné des noms issus de la Terre du milieu à un certain nombre de lieux et personnages. C’est ballot, ça va rester jusqu’au bout du dernier tome.

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